Avatar, le film de
science-fiction sorti en
2009, a été largement
acclamé pour son univers
extraordinaire et ses effets
visuels époustouflants.
Mais il a également fait
l’objet de critiques.
En particulier le
personnage de Jake Sully,
un humain qui se
transforme en Na’vi grâce à un avatar, a été critiqué pour son rôle de “sauveur
blanc”. Certains ont estimé que le personnage était trop centré sur les Hommes
et ne donnait pas suffisamment place aux Na’vi, représentés comme des êtres
sauvages ayant besoin d’être sauvés.
En réponse à ces critiques, James Cameron, le réalisateur du film, a déclaré qu’il
avait voulu mettre en avant une histoire de collaboration et d’échange culturel
entre les deux peuples. Il a également souligné que le personnage de Jake Sully
était destiné à être un catalyseur pour le changement, plutôt qu’un “sauveur
blanc”.
Une autre critique concerne la représentation de la “voie de l’eau”, une pratique
spirituelle des Na’vi. Certains ont estimé que cela ressemblait trop à une pratique
new age (courant spirituel occidental des XXe et XXIe siècles, caractérisé par une
approche individuelle et éclectique de la spiritualité, source: Wikipédia) et que
cela réduisait la culture Na’vi à une simple caricature.
En fin de compte, les critiques d’Avatar sont une preuve
de l’importance de la représentation dans les médias des
différentes cultures. Bien que le film ait été acclamé pour
son esthétique et son univers, il a également été critiqué
pour certains éléments. Ces critiques peuvent inviter à
s’interroger sur la façon dont les histoires sont racontées
et sur l’importance de donner une voix à toutes les
cultures représentées à l’écran.